Célébration de la nouvelle année 2017 par diktyo/Grèce-sur-Seine

Chers ami-e-s de diktyo, 

Le dimanche 8 janvier 2017, notre association a célébré l’avènement de la nouvelle année autour de la traditionnelle Vassilopita  grecque à la Maison de Grèce, 9 rue Mesnil Paris 16e. Nous avons été honorés par la présence de  Monsieur Jason Kasselakis, Consul de la Grèce à Paris, Madame Konstantina Paneti, Conseiller de Presse à l’Ambassade de Grèce en France, le Père Panayotis, représentant son Eminence le Métropolite Emmanuel de France, Madame Seta Theodoridis, Présidente de la Communauté Hellénique de Paris et Monsieur Roviros Manthoulis, ancien Président de la Communauté Hellénique de Paris.

Les présidents et représentants des associations-membres de diktyo/Grèce-sur-Seine, les représentants d’autres associations invitées, ainsi que les amis qui ont rempli la salle de la Maison de la Grèce, ont partagé la Vassilopita et célébré la nouvelle année autour d’un verre d’amitié et dans une ambiance musicale.

Nous voulons remercier tous les amis de diktyo qui ont participé à cette soirée, ainsi que celles et ceux qui ont œuvré pour son succès. Nous sommes particulièrement reconnaissants à notre ami Yannis Mavroeidakos et la Librairie Desmos pour leur généreuse  offre de livres.

Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour 2017.

Le Bureau de diktyo/Grèce-sur-Seine

Nikos Prantzos, Président
Evagoras Mavrommatis, Vice-Président
Georges Papastefanakis, Secrétaire
Yannis Mavrakakis, Trésorier

 

 Allocution du Président

Cher-e-s ami-e-s

Au nom de notre association je suis heureux de vous accueillir à notre manifestation aujourd’hui, dans cette salle de la Maison de Grèce qui nous a été gracieusement accordée par le Bureau Consulaire de l’Ambassade de Grèce. Je profite de cette occasion pour exprimer nos remerciements à Madame l’Ambassadeur et à Monsieur le Consul pour leur hospitalité. Je voudrais aussi saluer la présence parmi nous des représentants de presque toutes les associations membres de Diktyo, mais aussi d’autres associations, avec lesquelles nous avons noué des liens d’amitié ces dernières années, car nous partageons des valeurs communes et surtout l’amour de l’hellénisme.

D’autres, qui n’ont pas pu venir, nous ont envoyé de messages de sympathie et leurs voeux pour la nouvelle année et nous les remercions également pour leur témoignage d’amitié. J’aimerais saluer en particulier Mme Marietta Karamanli, députée de la Sarthe et vice-présidente du Comité des affaires étrangères à l’Assemblée nationale ; Mme Hélène Antoniadis, Présidente de l’Association d’Etudes de Problèmes helléniques, un des membres fondateurs de Diktyo; et  Georges Papastefanakis, secrétaire de notre association qui est en Grèce ce mois ci.

Il est d’usage, au début de chaque année, de faire une sorte de bilan de l’année précédente ou du moins d’en mentionner qq. événements marquants. Mais je vais vous épargner ce bilan, je suis sûr que chacun d’entre nous a en tête des mots qui sont rentrés dans notre quotidien durant toute l’année : le mot « terrorisme », avec les évenements à Nice, Berlin, Constantinople, le mot « crime de guerre » avec le bombardements de civils à Halep, le mot « refugiés » avec tous ceux qui risquent leur vie pour fuir la misère et la guerre dans leur pays en échouant sur les côtes grecques, et le mot « crise » qui s’est incrusté au paysage grec depuis sept ans maintenant, une éternité (surtout pour la jeune génération)…

Pour ma part, j’avoue que j’ai été « secoué » l’autre jour en lisant une des  statistiques concernant notre pays, la Grèce. Sa population a été réduite en 2016 de 0.7%, 80 000 personnes, dont 30 000 sont dues au nombre plus grand de décès par rapport aux naissances, et 50 000 au nombre plus grand de ceux qui quittent le pays par rapport à ceux qui y viennent s’installer. Cela veut dire que la Grèce à la fois vieillit et se vide de sa population ; et elle se vide manifestement de la fraction la plus dynamique, celle avec un niveau de formation et un potentiel élevé, des gens qui ont été formés au pays et qui vont certainement lui manquer…

Devant cette situation, Que faire ? Comment vivre cette situation, qu’on soit en Grèce ou en France ou ailleurs dans le monde ? Je me suis alors souvenu d’un court poème que j’avais appris il y a longtemps, étudiant le français à l’Institut français d’Athènes.  Il s’agît du poème de Paul Eluard « Les mots qui font vivre »

Il y a des mots qui font vivre ; et ce sont des mots innocents

Le mot chaleur et le mot confiance ; amour, justice et le mot liberté

Le mot enfant et le mot gentillesse ; et certains noms de fleurs et

certains noms de fruits ; le mot courage et le mot découvrir

Et le mot frère et le mot camarade ; et certains noms de pays et de villages

Et certains noms de femmes et d’amis. 

Je pense que si Eluard avait écrit son poème aujourd’hui, il y aurait certainement introduit aussi le mot « solidarité ». Un formidable mouvement de solidarité s’est développé depuis quelques années,  avec des dispensaires sociaux en Grèce, des cantines et pharmacies solidaires etc. qui sont alimentés régulièrement par l’aide des grecs et des philhellènes de la diaspora ; je voudrais mentionner ici l’activité de l’association Logos A, membre de diktyo, dans ce domaine. D’autre part, pour nos compatriotes grecs, travailleurs ou étudiants, qui continuent d’arriver en France poussés par l’adversité, l’association de Scientifiques grecs de Paris, membre de diktyo, développe depuis deux ans une importante activité pour faciliter leur insertion en France. Je suis ravi de voire bon nombre de ces compatriotes parmi nous ce soir, ravi de voir que le mot « solidarité » a toujours un sens concret à notre époque.

Au-delà de la solidarité concrète, le rapprochement des peuples devient aussi plus qu’une nécessité aujourd’hui, dans une Europe ou les nationalismes identitaires, la peur de l’autre, la xénophobie, semblent prendre le dessus. Ce rapprochement se fait, entre autres, par la familiarisation avec la langue, la culture, l’histoire du pays, sa littérature, sa musique, ses danses et ses chansons. Les associations au sein de diktyo contribuent à ce rapprochement avec des dizaines, voire des centaines de manifestations chaque année en Ile de France. Notre tâche principale est de promouvoir leurs multiples activités, car nous considérons que chacune constitue, toutes proportions gardées, un ambassadeur de la Grèce en France.

Notre association continuera ainsi cette année de promouvoir les activités de nos différentes associations-membres, que nous diffusons aux grecs et aux philhellènes de la région parisienne, à travers notre site de diktyo/Grèce-sur-Seine, les réseaux sociaux et notre courrier électronique, qui est actuellement envoyé à plus de 2400 adresses. En ces temps difficiles, la Grèce a besoin plus que jamais de ses amis des par le monde ; je me réjouis de votre soutien aux activités des associations de diktyo et de votre présence ici ce soir,  et je vous en remercie.

Au nom de DIKTYO/Grèce-sur-Seine, je vous souhaite une excellente année 2017, et je vous donne rendez-vous aux manifestations prochaines organisées par et pour l’hellénisme en Ile de France.

BONNE ANNÉE A TOUS ! ΚΑΛΗ ΧΡΟΝΙΑ !

De gauche à droite au premier rang : Monsieur Nikos Prantzos, président de diktyo/Grèce-sur-Seine, Monsieur Evagoras Mavrommatis, président de la Communauté Chypriote de France et vice-président de diktyo/Grèce-sur-Seine, Monsieur Jason Kasselakis, Consul de la Grèce à Paris, Madame Konstantina Paneti, Conseiller de Presse à l’Ambassade de Grèce en France, Madame Catherine Teuler, Présidente de l’association Logos A, membre de diktyo,  et Madame Seta Theodoridis, Présidente de la Communauté Hellénique de Paris et des Environs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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